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Perles de la foret humide

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  Anémone sylvie   Les canaux qui drainent la foret de Hatten sont gorgés d’eau. C’est l’idéal pour les amours des grenouilles et des crapauds mais je n’ai pas encore aperçu leurs grappes d’oeufs. Les berges sont couvertes de fleurs. Populages des marais, anémones des bois, nivéoles de printemps, ficaires, primevères officinales et cardamines des prés…   Cardamine des prés - 1 Cardamine des prés - 2 Ficaire Nivéole de printemps Populage des marais - 1 Populage des marais - 2 Primevère officinale   Voir ou revoir : Fleurs de marais

Promenons-nous dans les bois

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Petites pervenches - 1 Promenons-nous dans les bois… pendant que les chasseurs n’y sont pas ! En foret de Leutenheim, les arbres sont encore nus. A leurs pieds, les petites pervenches étendent leur tapis bleu. Parmi elles, de rares nivéoles et des anémones des bois s’élancent vers la lumière. Un peu plus loin, dans un fossé peu profond, les gagées des bois et les scilles à deux feuilles s’épanouissent discrètement, abrités du vent par un imposant saule marsault…   Anémone des bois Nivéole printanière Petites pervenches - 2 Petites pervenches - 3 Gagée des bois Scille à deux feuilles - 1 Scille à deux feuilles - 2 Bourgeons de saule marsault - 1 Bourgeons de saule marsault - 2 Voir ou revoir : Lumières des bois 2 Fleurs du marais

Fleurs blanches de Leutenheim

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Stellaire holostée   C’est un petit coin de foret près du village de Leutenheim. Hormis des bucherons et des vététistes, je n’y rencontre personne.   Anémone des bois   Les totomobiles passent à toute berzingue sur la petite route en Koenigsbruck et Leutenheim. Sans douté des cousins motorisés du lapin de cette chère Alice. Parfois, l’un d’entre eux me klaxonne, surpris qu’un gugusse tire le portrait de fleurs de talus sans importance. Rien de grave, ma vie est pleine de ces lumières végétales !   Anémone des bois Anémone des bois Ail des ours en boutons  

Retour au Fahrgiessen

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  Fahrgiessen   Le Fahrgiessen est un bras mort du Rhin. Relié au Rhin canalisé par une petite écluse, son eau se déverse dans la rivière Sauer qui se déverse dans le Rhin en aval. Cette boucle permet d’amortir les crues sur une surface (la Réserve Naturelle du Delta de la Sauer) et de continuer d’immerger la foret alluviale qui borde le fleuve plutôt que d’inonder les terres cultivables et les zones habitées.    Fahrgiessen   Lorsque je suis arrivé en Alsace, le Fahrgiessen était entretenu par les pêcheurs de la Association locale. Aujourd’hui c’est le Conservatoire des Sites Naturels Alsaciens. Hormis le fait de planter de jolis panneaux ici et là, ce conservatoire n’a pas vraiment les moyens de ses ambitions.   Abeilles sauvages   Tandis que divers véhicules sillonnent sans vergogne le site de la Réserve de Munchhausen à quelques centaines de mètres plus au Nord, ou que les drones s’y ingénient à effrayer les oiseaux, le Fahrgiessen semble épar

Anémone des bois

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Anémone des bois   Anemone nemorosa ; du grec anemos : « vent » et du latin nemorosus : « des bois » précise Wikipédia à propos de l’anémone sylvie. C’est ce petit vent qui parcourt le sol du sous-bois et anime les anémones qui m’empêche très souvent de réussir mes prises de vue. Imperceptible quand je marche en foret et si présent dès que je m’allonge pour leur tirer le portrait...   Anémone des bois

Sur le talus

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Anémone des bois   Allongé sur le talus, je photographie les anémones des bois. Les autos passent à toute vitesse (en pleine foret !) et me klaxonnent. C’est pénible parce qu’ils font aboyer Chipie...   Anémones des bois Anémones des bois Anémone des bois  

Lumières d'hier

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Anémones des bois   Autour du village, les bois sont envahis par les bûcherons. Les lieux où j’allais à la rencontre des anémones, des ficaires et des corydales ont laissé place aux ornières des tracteurs, aux grumes de hêtre, aux branches laissées en vrac. La lumière envahit le sous-bois : où sont passés les tapis de fleurs ? Ici et là, quelques îlots inaccessibles au photographe. Où s’aventurer pour ne pas s’enliser dans la boue des engins ?   Prunelier   J’ai l’impression de passer pour un grincheux tandis que tous semblent s’accommoder de ces coupes en règle, de ses mises en friche. Peu à peu, inexorablement, les parcelles boisées, les bois, les forets laissent place aux déserts. Je me demande comment survit la faune dans ces lieux où les arbres et les fleurs sont anéantis...   Scille à deux feuilles   Corydale